Le fait de manger ou de boire publiquement pendant le Ramadan, tout en respectant le jeûne de ceux qui le pratiquent, est devenu un sujet controversé en Tunisie. Les mesures strictes de fermeture des établissements ouverts pendant le Ramadan sont basées sur une circulaire datant de 1981, suscitant des débats intenses entre les législateurs et le ministère de l’Intérieur.
Bien que la Constitution garantisse la liberté de croyance et de conscience, l’application de la loi reste floue en ce qui concerne le jeûne public. Les contrôles stricts des autorités ont incité la plupart des cafés et restaurants à fermer leurs portes pendant la journée.
Les avis sont partagés sur l’impact financier du Ramadan. Certains affirment payer moins, car les opportunités de consommation sont limitées. Tandis que d’autres dépensent plus pour des repas à l’extérieur en raison de la fermeture des établissements.
En réponse à la fermeture généralisée des établissements pendant le Ramadan, des voix se sont élevées pour exiger l’ouverture des cafés et restaurants. En soulignant l’impact économique de ces mesures sur les propriétaires d’entreprises et les travailleurs du secteur de la restauration.
Pourtant, les Saoudiens font un pas en avant, puisque le choix de jeûner ou non ne semble pas poser de problème à Riyad. Par conséquent, les autorités saoudiennes, par l’intermédiaire de leur ministre de l’Intérieur, ont décidé de cesser la persécution des non-jeûneurs. Même si, pour les Saoudiens, cela peut être considéré comme une violation d’un des piliers de l’islam.
Une chose est claire : Riyad présente cette nouvelle décision comme un engagement envers le respect des droits de l’Homme et une ouverture à la modernité.