Les négociateurs de l’Union européenne sont parvenus à un accord visant à interdire le plastique à usage unique dans les cafés et restaurants à partir de 2030, dans le cadre de nouvelles règles visant à limiter les déchets dans l’Union.
Les législateurs des 27 pays de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un projet de texte qui fixe l’objectif de réduire les déchets d’emballages en plastique dans l’Union de 5 % d’ici 2030 par rapport à 2018.
L’Union européenne vise à réduire ces déchets de 10 % d’ici 2035 et de 15 % en 2040
L’interdiction des emballages plastiques à usage unique à partir de 2030 s’appliquera également aux fruits et légumes frais non transformés et à un certain nombre de produits comme les épices et le sucre, ainsi qu’aux mini articles de toilette et aux housses de valises dans les aéroports, dans le but de réduire la pollution plastique.
Le député belge, Frederico Reis, a déclaré : « Pour la première fois dans une loi environnementale, l’Union européenne fixe des objectifs pour réduire la consommation d’emballages, quels que soient les matériaux utilisés ».
Il a ajouté : « Nous appelons tous les secteurs industriels, les pays de l’Union européenne et les consommateurs à jouer leur rôle dans la lutte contre les emballages excessifs ».
Par ailleurs, le Parlement européen a précisé que les établissements qui fournissent des boissons et des plats préparés doivent s’efforcer de fournir 10 % de leurs produits dans des emballages réutilisables d’ici 2030.
Interdire les produits chimiques dits « éternels »
Les législateurs ont également adopté une interdiction de l’utilisation de produits chimiques dits « éternels » – des produits chimiques hautement résistants et difficiles à dissoudre qui durent des centaines d’années – dans les emballages entrant en contact avec les aliments. Et ce, afin de prévenir les effets néfastes sur la santé dont divers types de cancer.
« Interdire l’utilisation de produits chimiques éternels dans les emballages alimentaires est une victoire majeure pour la santé des consommateurs européens », a déclaré M. Rees.
L’accord deviendra loi après son approbation formelle par les États membres.