La secrétaire générale de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Ahlem Bousseroual, a indiqué que les législations en vigueur ne protègent pas les travailleuses domestiques et les ouvrières agricoles contre toutes formes d’exploitation et abus.
Elle a souligné dans une déclaration que les femmes travaillant dans le secteur agricole ne bénéficient pas de législations garantissant leurs droits, et que le protocole portant sur le transport des ouvrières agricoles publié en 2016 n’a pas été appliqué à ce jour.
La secrétaire générale de l’ATFD a signalé le rôle important des associations féminines dans la lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes, relevant l’importance du réseautage entre ces associations en vue de prendre en charge les femmes victimes de violence.
Elle a relevé les inégalités entre dans les zones urbaines et les différentes régions de la Tunisie en ce qui concerne l’application des législations sur les violences faites aux femmes, mettant en garde contre la recrudescence du féminicide (6 femmes tuées durant les deux premiers mois de 2024).
A noter que l’ATFD participe, depuis lundi 11 mars 2024, avec le Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie (CVPT), à la 68e session du comité des Nations unies sur le statut et les droits de la femme, qui se tient du 11 au 22 mars 2024 à New-York,
Des organisations de la société civile participent également à cette manifestation dont notamment, la ligue tunisienne des droits de l’homme, l’association de la femme tunisienne pour la recherche et le développement et l’association Mouraqiboun, selon un communiqué publié par l’ATFD.
Avec TAP