Les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus, lundi 11 mars 2024, à un accord sur l’orientation de la politique budgétaire pour 2025.
Selon un communiqué de l’Eurogroupe, l’orientation budgétaire de la zone euro en 2025 sera « légèrement accommodante », mais les politiques devraient rester flexibles, compte tenu de l’incertitude ambiante.
L’Eurogroupe salue l’accord politique conclu en février 2024 sur une réforme globale du cadre de gouvernance économique de l’UE et attend avec impatience son approbation rapide par les colégislateurs. Les travaux se poursuivent pour préparer la mise en œuvre du cadre révisé une fois qu’il entrera en vigueur.
Même si l’économie a abordé 2024 avec une base faible, souligne l’Eurogroupe, les conditions semblent réunies pour une reprise de l’activité économique dans la zone euro en 2025. Le marché du travail reste solide. L’inflation est en baisse et devrait être proche de l’objectif de la BCE en 2025, tandis que les effets du resserrement de la politique monétaire se font sentir dans l’économie. Toutefois, des risques pèsent sur les perspectives économiques, car l’incertitude mondiale pèse sur les attentes économiques.
L’Eurogroupe souligne que la zone euro est confrontée à de multiples exigences budgétaires ainsi qu’à la nécessité de continuer à reconstituer les réserves budgétaires. « Le cadre réformé est conçu pour renforcer la viabilité de la dette et promouvoir une croissance durable et inclusive à travers des réformes structurelles et des investissements, tout en encourageant l’appropriation nationale et en renforçant l’application. Nous nous engageons à assurer sa mise en œuvre cohérente et rapide au cours de cette année », ont déclaré les ministres des Finances de la zone euro.
« Sur la base des dernières données disponibles, les exigences du cadre révisé de gouvernance économique se traduiront par une orientation budgétaire globalement légèrement accommodante dans la zone euro en 2025 », souligne l’Eurogroupe, ajoutant : « Ce serait approprié, à la lumière de la situation actuelle. macroéconomiques, la nécessité de continuer à renforcer la viabilité budgétaire et de soutenir le processus déflationniste en cours, tandis que les politiques doivent rester flexibles face à l’incertitude ambiante.