Les médias français rapportent que « différents services de l’État ont été touchés par des attaques informatiques d’une « intensité inédite » », depuis dimanche 10 mars 2024, rapporte RTL.
Matignon affirme dans un communiqué que les « modalités techniques des attaques informatiques sont classiques, mais l’intensité inédite ». Elles viendraient de l’extérieur et non de l’intérieur.
Parmi les cibles, le ministère du Travail, rapporte l’AFP. Mais « ces attaques visaient un réseau informatique interministériel, qui permet à différents services de l’État de communiquer entre eux… ». Et « d’un point de vue technique, les pirates utilisent des millions d’ordinateurs, qui saturent les réseaux de l’État avec des milliards de demandes simultanées ».
Selon les analystes, ces attaques ont pour effet « de ralentir ces services », étant donné qu’aucune donnée n’aurait été volée.
On apprend également que les services informatiques des administrations concernées sont rapidement intervenus pour contenir ces attaques et y mettre fin. Matignon assure qu’« une cellule de crise a été activée dès la soirée de dimanche pour déployer des contre-mesures. Les équipes mobilisées de la DINUM (Direction interministérielle du numérique) et de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) continuent à mettre en œuvre des mesures de filtrage jusqu’à la fin de ces attaques », relaie l’AFP.
Si ces attaques viennent de l’extérieur, on évoque la piste russe mais pas de façon officielle « […] après les prises de positions françaises sur le conflit avec l’Ukraine ». Et certains restent convaincus que ces attaques proviennent de groupes pro-russes.