On dit souvent que Ramadan est synonyme de convivialité, de tolérance et d’esprit de partage en famille. Il est vrai qu’il y a quelques années, ce mois sacré a semblé perdre un peu de son charme d’antan, car on ne ressentait plus autant cette atmosphère familiale chaleureuse.
Pour tout dire, cela commence à changer. Et c’est dans une ambiance épurée et joyeuse que Mövenpick Hôtel du Lac Tunis propose un nouveau thème intitulé : « Les jours heureux ». Cette année, les soirées seront rythmées par la 3ème édition du festival musical les jours heureux « الليالي الزينة » qui rassemble les plus grands artistes tunisiens dans un nouveau format. Des artistes tels que Lotfi Bouchnek, Nabiha Karaouli, Asma Ben Ahmed et bien d’autres se produiront sur scène tout au long du mois. Et cerise sur le gâteau, Souad Massi se produira le 30 mars 2024. Le festival s’installe au Grand Salon pour accueillir plus de monde et partager plus de moments inoubliables, dans un esprit médina cosy et traditionnel.
Ainsi cette édition met à l’honneur la culture ramadanesque tunisienne en mêlant tradition et modernité. Conscient des valeurs traditionnelles du Ramadan et des attentes d’une clientèle moderne, l’offre s’adapte pour proposer une expérience authentique et festive pour célébrer le Ramadan au sein de l’hôtel.
Chaque soir, dans la célèbre Tente de la Temasse, cachée sous les bougainvilliers, le chef Taher Tubeti préparera un somptueux buffet tunisien mettant en avant l’utilisation exclusive de produits locaux, privilégiant ainsi le label « Made in Tunisia » lors de la rupture du jeûne. Avec plus de 23 plats différents et une variété de desserts tunisiens ainsi que des boissons authentiques, les convives seront comblés. Avant chaque rupture du jeûne, le Dr Mohamed Aziz Ben Zakour offrira une lecture spirituelle, soulignant les valeurs du Ramadan.
Comme chaque année, 5 DT de chaque repas seront reversés au Croissant Rouge Tunisien pour venir en aide aux personnes dans le besoin et contribuer à soulager leurs difficultés.
Rencontrée lors de cette soirée, l’artiste Sofiane Safta a mis en lumière l’esprit de rencontres entre artistes et médias. Il souligne l’importance de favoriser ces échanges interdisciplinaires, indiquant que les médias jouent un rôle crucial dans l’avancement des arts. Il annonce également la tenue de rencontres à venir.
Il insiste sur la fragilité du métier d’artiste, regrettant le manque de soutien des institutions étatiques. Toutefois, il reconnaît les limites de l’État dans un contexte économique actuel, soulignant que nous ne sommes plus dans les années 60 et qu’il faut avancer sans nostalgie. Il propose alors un modèle de partenariat public-privé comme solution, favorisant un équilibre gagnant-gagnant.
Il mentionne également le Festival de la Medina qui célèbre ses 40 ans et invite les participants à le retrouver le 26 mars au Club Tahar Haddad.
En ce qui concerne ses performances dans les clubs de chant, Sofiane Safta met en avant sa spécialité à interpréter des chansons occidentales. Il note que les spectateurs, notamment une tranche d’âge nostalgique du blues des années 60, ont particulièrement apprécié son répertoire varié, comprenant des titres de Dalida, Charles Aznavour et Michel Polnareff.
En somme, Ramadan marque l’esprit des soirées ramadanesques où l’on reste nostalgique des jours heureux.