La question de la migration irrégulière interpelle les Européens. Après la signature d’un mémorandum avec la Tunisie, place à l’Égypte. C’est ce qui ressort de la visite de Giorgia Meloni, la première ministre italienne, en Egypte et sa rencontre avec le président égyptien Abdelfattah Sissi. Il faut dire que l’Europe utilise tous les moyens pour accélérer ce mémorandum d’entente afin de mettre un terme aux flux migratoires.
Il convient de noter que le président égyptien Abdelfattah Sissi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre belge Alexander De Croo, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, le chancelier autrichien Karl Nehammer et le président chypriote Nikos Christodoulidis ont été les signataires de cet accord.
Selon l’agence de presse italienne Ansa.it, la déclaration commune de l’Égypte et l’Union européenne a mis en lumière le pas important franchi vers le développement d’un véritable partenariat, capable de relever, de manière intégrée, tous les défis complexes de notre époque, qu’il s’agisse des défis régionaux, du développement ou de l’immigration clandestine.
Ce qu’on sait, c’est que l’Europe s’engage à aider l’Égypte à sécuriser ses frontières notamment avec la Libye, un point de transit important pour les migrants. Selon les autorités égyptiennes, leur pays compte environ 9 millions de migrants, dont 480 000 sont des réfugiés et des demandeurs d’asile enregistrés auprès de l’agence des Nations unies pour les réfugiés.
Toujours selon les données de l’Ansa.it, Le Caire est considéré par l’UE comme un « partenaire fiable », un « pilier de la sécurité en Méditerranée », comme l’indique la déclaration conjointe dans laquelle il est souligné que le travail se poursuivra sur « les engagements visant à promouvoir davantage la démocratie, les libertés fondamentales et les droits de l’homme ».
En outre, le cœur de la mission de cette visite de Meloni en Égypte était d’une part les 7,4 milliards d’aide que l’Europe garantira au Caire d’ici 2027 – dont 200 millions à fonds perdus pour la gestion des migrants – et d’autre part une douzaine de mémorandums entre l’Italie et l’Égypte dans le sillage du Plan Mattei que la première ministre italienne soutient à chaque occasion et qui commence à se concrétiser avec les premiers projets avec des pays africains.
Maintenant, la question est de savoir quel serait le prochain pays à signer avec l’Europe…