Un point de vente direct du producteur au consommateur a été inauguré mardi au siège social de la Société Ellouhoum à El Ouardia, dans le gouvernorat de Tunis, à l’occasion du mois de Ramadan. Cette initiative vise à élargir l’offre et à stabiliser les prix.
Ce point de vente propose une variété de produits, notamment de la volaille, du poisson, des légumes et de la viande rouge. C’est ce qu’affirme le directeur général de la Société Ellouhoum, Tarek Ben Jazia.
Il a souligné que les prix pratiqués dans ce point de vente prennent en compte le pouvoir d’achat des citoyens, précisant qu’ils sont inférieurs à ceux observés dans d’autres espaces et marchés.
Il est à noter que le plan mis en place prévoit l’ouverture de près de 35 points de vente du producteur au consommateur à travers les différents gouvernorats, dont 16 points relevant de l’Office des Terres Domaniales (dans 15 gouvernorats), un point de vente à la société Ellouhoum et 18 points de vente privés placés sous la supervision des gouvernorats. La société propose également un point de vente pour la viande rouge locale, affichant des prix de 32,8 dinars le kg pour les ovins et 31 dinars pour les viandes bovines.
Nombreux boucher vendent la viande ovine à des prix dépassant 47 dinars le kg. Face à cette situation, de nombreux Tunisiens expriment leur mécontentement concernant la hausse des prix de divers produits, en particulier ceux de la viande rouge, qui deviennent inabordables et dépassent toutes les attentes.
Commercialisation de la viande rouge importée
Le Directeur général de la Société Ellouhoum a annoncé que les viandes ovines locales sont disponibles en quantité à l’espace de la société au prix de 32,8 dinars le kg, et a ajouté que la société commencera à commercialiser de la viande rouge importée (réfrigérée) en faveur des bouchers à partir du mardi suivant, dans le but d’assurer l’approvisionnement et d’exercer une pression sur les prix.
Il a également précisé que cette opération d’approvisionnement se poursuivra au-delà du mois de Ramadan, étant donné la nécessité d’intervenir sur le marché local, en plus d’une baisse du cheptel estimée à 30 % selon le ministère de l’Agriculture.
Avec TAP