Après la France, l’Allemagne et l’Italie, un autre pays européen se tourne vers la Tunisie pour tenter de combler son manque de main-d’œuvre. C’est ce que rapportent des médias helvétiques.
Il s’agit de la Suisse. Et c’est étonnant venant de la part des Suisses qui, en général, programment tout comme une horloge. Peut-être qu’ils sont dépassés par les événements !
« La DDC (Direction du développement de la coopération, ndlr) va accélérer la venue de travailleurs tunisiens pour une durée déterminée. En retour, le pays du Maghreb espère profiter d’une montée en compétence de sa jeunesse », écrit Le Temps.
Et pour bien montrer que ce n’est pas de la fiction, le média ajoute: « Une chaise légèrement reculée dans un cabinet d’audioprothésiste; un ingénieur technico-commercial, inconditionnel des rétroplannings; et une architecte incollable sur SIA, base des normes helvètes de construction: le soft power (pouvoir d’attraction) suisse est discret mais bien réel en Tunisie ».
Cela dit, on devrait sérieusement se poser la question suivant: est-ce que ces départs sont bien pour le pays, sinon comment faire pour retenir nos compétence ici? Nous pensons que cette question devrait être élevée au rang de priorité nationale, étant donné que notre économie a elle aussi besoin de compétences, de main-d’œuvre.