La compagnie aérienne Air New Zealand, est, depuis le 15 mars 2024, dans une situation quelque peu inconfortable. Deux passagères l’accusent de les avoir « expulsées à cause de leur corpulence ».
C’est à la fois moralement et financièrement gênant pour la compagnie. Car les deux “victimes“ supposées « réclament une indemnisation pour le préjudice subi ».
Voici les faits tels qu’ils ont été rapportés par le site web 1 News, puis repris par Le Parisien. « Deux femmes ont été priées de descendre d’un avion, vendredi 15 mars 2024. Elles affirment avoir été expulsées de l’appareil à cause de leur corpulence […] Les passagères avaient embarqué pour un vol Napier-Auckland, effectué par Air New Zealand ».
Manque de tact…
Alors que l’avion s’apprêtait à se lancer pour son décollage, une hôtesses aurait violemment baissé l’accoudoir sur le bras de l’une d’elles alors qu’elle regardait par le hublot.
L’intéressée raconte : « J’étais un peu sous le choc. Je me suis avancée, et elle a commencé à me crier que le pilote ne pouvait pas décoller avant que tous les accoudoirs soient baissés […] Elle me parlait de manière agressive. Je n’arrivais tout simplement pas à croire ce qui m’arrivait ».
Et l’hôtesse de rétorquer : « Je peux vous faire expulser toutes les deux de ce vol ».
Du coup, l’appareil a fait demi-tour pendant le roulage, faisant savoir aux passagers qu’il y avait un « inconvénient ». Et pour ne rien arranger, la même hôtesse de l’air serait revenue pour signifier aux deux passagères, sous un ton moqueur, « Vous auriez dû réserver quatre sièges, vous auriez dû acheter deux sièges chacun ». Mais encore, pour confirmer ce que celle-ci disait, «… tous les voyageurs ont pu ensuite remonter à bord, à l’exception d’elles. On leur a annoncé qu’un autre vol avec suffisamment de places pouvait les accueillir… deux jours plus tard », écrit ouest-france.fr.
L’affaire n’est pas terminée, car même si Air New Zealand a affirmé prendre en charge les billets des deux passagères, ces deux dernières auraient embarqué dans un autre appareil le soir même.
Par ailleurs, dans un communiqué, la compagnie a présenté ses excuses aux deux passagères et affirme : « Nous nous engageons à traiter tous les clients avec respect et dignité ».
Ce n’est pas ce qu’ont vu et entendu les deux passagères.