Aujourd’hui, le monde est circulaire à 7,2 % et est au bord de la dégradation climatique. Si nous doublons ce taux, nous limiterons le réchauffement climatique bien en-dessous de 2 degrés, améliorerons la biodiversité et créerons un air plus pur. Dans un monde circulaire à 17 %, la catastrophe climatique sera évitée », c’est ce qui ressort d’un nouveau rapport « Circularity Gap Report 2024« , réalisé par la Fondation de l’Economie circulaire, organisation à but non lucratif basée à Bruxelles en collaboration avec le cabinet de consulting Deloitte (multinationale).
Les débats, les discussions et les articles sur l’économie circulaire ont presque triplé dans le monde, au cours des cinq dernières années, ce qui témoigne d’une prise de conscience et d’un intérêt accru pour la circularité. Cependant, la grande majorité des matières extraites entrant dans l’économie sont encore vierges et la part des matières secondaires diminuent régulièrement, selon ce rapport.
Pourtant, l’économie circulaire permet, non seulement de réduire autant que possible les déchets et de promouvoir une utilisation durable des ressources, mais est, aussi, créatrice d’emplois et génératrice de richesses.
Selon le rapport annuel de la Banque africaine de développement (BAD) « Perspectives économiques de l’Afrique du Nord 2023 », le soutien à l’économie circulaire en Afrique du Nord créera environ 3 millions de nouveaux emplois et réduira les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2050.
Avec TAP