L’avocat Abdelaziz Essïd fera face à la justice, selon sa défense qui a publié un communiqué dimanche 24 mars 2024, dans lequel il est indiqué que l’avocat comparaîtra devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis mercredi 27 mars.
Motif: pour les charges de “diffamation à l’encontre d’un fonctionnaire public et d’atteinte à autrui via les réseaux sociaux, suite à une plainte déposée contre lui”.
La défense considère dans son communiqué que ce “procès constitue une atteinte au décret de la profession d’avocat et à l’annulation de ce que l’article 47 dudit décret consacre en matière de non-poursuite de l’avocat lors de l’exercice de ses fonctions de défense de ses clients dans toutes ses plaidoiries, rapports et actes”, selon ses termes.
Le collectif estime également que “ce procès consacre ce que le communiqué de l’Ordre national des avocats, publié le 20 mars 2024, a dénoncé comme « une escalade des restrictions dangereuses imposées aux avocats lors de l’exercice de leurs fonctions de défense”.