Le secteur des taxis collectifs reste non réglementé depuis des années. Quelles sont leurs revendications et peut-il un jour être régularisé? C’est dans ce contexte que le président de la Chambre nationale des taxis collectifs, Khelifa Mostapha, a souhaité mettre en lumière les problèmes et proposer des solutions pour corriger les lacunes du système. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 25 mars 2024.
Khelifa Mostapha a vivement critiqué ce qu’il considère comme des tentatives de démantèlement du secteur. Il a attribué cette responsabilité aux nouveaux entrants ainsi qu’au manque d’attention des autorités à la dégradation du secteur, qui nécessite une révision en profondeur de la loi qui le régit (la loi n°33 de l’année 2004), selon ses déclarations.
En outre, il a évalué à des milliers le nombre de véhicules opérant de manière anarchique. Soulignant qu’ils ne sont pas seulement responsables du désordre mais qu’ils font également concurrence aux conducteurs de véhicules travaillant légalement sur certaines lignes. De plus, il a souligné que ces véhicules ne sont pas adaptés au transport de passagers.
Le président de la Chambre Nationale des Taxis Collectifs a également critiqué le silence des autorités face à ces violations.
Il a souligné que ces conducteurs opèrent non pas dans des tunnels mais sur les routes, aux heures de pointe, sous le regard des responsables. Il a déploré les dommages infligés aux titulaires de licences, contraints de payer des mensualités allant jusqu’à mille cinq cents dinars, ainsi que des frais d’assurance de 600 dinars.