L’endettement des sociétés non financières, qui repose exclusivement sur le crédit et dont le taux d’endettement se situe habituellement à 52 % du PIB en moyenne sur la période 2015-2020, a baissé à 50,1 % en 2022. C’est ce qu’indique l’Institut National de la Statistique (INS) dans un rapport publié récemment.
Le flux net de crédits mobilisés par les sociétés non financières est passé de 1,303 milliard de dinars en 2015, à 6,6 milliards de dinars en 2020, 1,21 milliard de dinars en 2021 et 2,76 milliards de dinars en 2022. Ce qui s’explique par le contexte inédit de l’année 2020 et la décélération des encours des crédits entre 2021 et 2022. Ainsi commente l’INS, dans ce rapport intitulé « Endettement des agents économiques non financiers : Lecture dans les comptes financiers ».
L’année 2017 avait connu un accroissement remarquable des crédits nets qui ont avoisiné les 4,29 milliards de dinars. Ce qui représente 51 % de leurs engagements durant la même année, contre 20 % en 2015.
Cette évolution de l’encours des crédits trouve essentiellement son origine dans la nette accélération des crédits à court terme consentis aux entreprises entre les deux dates. Et elle se justifie en partie également par la hausse du taux du marché monétaire (TMM). Lequel est passé d’une moyenne de 4,26 % en 2016, à 5,23 % en 2017. Et ce, à la suite du relèvement du taux directeur de la Banque centrale de 100 points de base en 2017, explique encore l’INS.
avec TAP