Le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, a déclaré lundi 25 mars 2024 que le Conseil suprême des impôts, créé par décision présidentielle, dispose de pouvoirs étendus afin de jeter les bases d’un système fiscal plus avancé qui stimule les investissements de manière durable.
Dans un communiqué publié par son ministère, Mohamed Maait indique que le Conseil travaille également au contrôle des relations entre les investisseurs et l’État dans le domaine fiscal et se spécialise dans l’étude des projets de lois fiscales, de leurs règlements exécutifs et des sujets fiscaux qui lui sont présentés par le Conseil des ministres. De même qu’il œuvre à accroître l’efficacité de l’administration fiscale et intensifier les efforts visant à renforcer la neutralité fiscale et le respect volontaire des obligations fiscales.
Le Conseil jouerait un rôle central pour atteindre les recettes fiscales ciblées sans imposer de nouveaux fardeaux. Et ce, en travaillant à élargir l’assiette fiscale et en stimulant les efforts visant à intégrer l’économie informelle dans l’économie formelle, afin de parvenir à la justice fiscale, selon le journal Arab World News.
Il a ajouté que toutes les agences de l’État s’engagent à mettre en œuvre les décisions et recommandations de ce conseil, qui sera présidé par le Premier ministre et composé de chefs de fédérations industrielles, de chambres de commerce, d’investisseurs, de représentants du monde des affaires, d’associations fiscales, comptables, experts et de professeurs d’université dans les domaines de l’économie, des finances publiques et de la fiscalité.
Le ministre a encore souligné qu’il y aura une coordination permanente entre le ministère des Finances, le Conseil suprême des impôts et le Conseil suprême de l’investissement pour renforcer l’utilisation de la taxe comme catalyseur de l’activité économique.
Enfin, le ministre des Finances indique qu’il existe des directives pour préparer rapidement la tenue de la première réunion du Conseil. Et ce, afin qu’il puisse exercer ses attributions prévues par la loi et la décision républicaine émise pour constituer le Conseil.