Après une longue attente de 13 ans, la Bulgarie et la Roumanie ont rejoint officiellement, dimanche 31 mars 2024, le vaste et fluide espace Schengen de l’Europe, où les membres pourront circuler librement par voie maritime et aérienne.
Toutefois, les contrôles aux frontières terrestres de la Bulgarie et de la Roumanie sont toujours en place. L’Autriche, membre de l’espace Schengen, craint que l’ouverture de la frontière terrestre n’entraîne un afflux massif de demandeurs d’asile et s’oppose donc à ce que les deux pays obtiennent toutes les qualifications requises des membres de l’espace.
Pourtant, la suppression des contrôles aux frontières maritimes et aériennes pour ces deux pays revêt toujours une grande signification symbolique.
L’analyste de politique étrangère Stefan Popescu a déclaré que l’adhésion à l’espace Schengen est une « étape importante » pour la Bulgarie et la Roumanie, symbolisant « la dignité et l’appartenance à l’Union européenne ».
Avec l’ajout de la Bulgarie et de la Roumanie, le nombre de membres de l’espace Schengen passe à 29 à partir, dont 25 des 27 pays de l’UE, ainsi que la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.
Selon le gouvernement roumain, les réglementations Schengen s’appliqueront à quatre ports locaux et 17 aéroports, parmi lesquels l’aéroport d’Otopeni, près de la capitale Bucarest, est la plus grande plaque tournante des vols vers l’espace Schengen.