Quatre ministères et quatre institutions au Maroc viennent de signer un protocole d’accord dans le but de mener à bien le programme de développement des infrastructures gazières du pays.
Un communiqué du ministère de la Transition énergétique, publié mardi 2 avril 2024, indique qu' »un protocole d’accord a été signé entre les ministères de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de l’Equipement et de l’Eau, de la Transition énergétique et du Développement durable, pour lancer la feuille de route des infrastructures gazières ».
Le protocole vise à renforcer la coordination entre les ministères pour mettre en œuvre un programme de développement des infrastructures gazières.Le protocole inclut également cinq établissements et entreprises publics.
Selon le communiqué, le protocole constitue une continuation de l’engagement du Maroc à renforcer sa souveraineté énergétique, à décarboner son économie et à la relier aux marchés régionaux et mondiaux.
En outre, ce protocole – qui s’étend sur plusieurs années – vise à doter le Maroc de plusieurs ports d’importation de gaz naturel liquéfié, en plus d’une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel.
Le programme de développement des infrastructures gazières comprend : les gazoducs qui relient les bassins de production de gaz locaux aux consommateurs, le développement d’un terminal d’importation de gaz naturel liquéfié dans le port de Nador en Méditerranée occidentale et la construction d’un nouveau gazoduc reliant la station au gazoduc Maghreb-Europe (un gazoduc reliant le Maroc et l’Europe).
Le protocole favoriserait, à terme, l’accélération du développement des énergies renouvelables. D’autant plus que le Maroc s’apprête à lancer un projet sur l’hydrogène vert et ses dérivés, relève encore la même source.
Le Maroc accélère ses démarches afin de sécuriser ses besoins énergétiques, d’autant qu’il importe 96 % de sa consommation de sources extérieures, en conjonction avec la hausse des prix sur fond de guerre russo-ukrainienne.