La résolution n°2728 adoptée au Conseil de sécurité des Nations-Unies (CSNU), le 24 mars 2024, correspond à ce que la France demande depuis de nombreux mois : un cessez-le-feu. C’est ce qu’affirme, dans une déclaration, le porte-parole de l’Ambassade de France en Tunisie, Henri D’Aragon.
Il indique que son pays rappelle cette nécessité à Israël régulièrement. En particulier comme l’a montré le dernier appel du Président Macron au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. « Nous sommes très fermes et exigeants », affirme Henri d’Aragon.
De la nécessite d’appliquer la résolution
La France appelle donc à la mise en œuvre de la résolution 2728 du Conseil de sécurité qui exige : 1/ la levée de toutes les entraves à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle, conformément au droit international humanitaire; 2/ un cessez-le-feu durable; 3/ la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
Protéger les civils
Et de rappeler qu’une résolution du CSNU est contraignante en droit international et permet de fixer un cadre international agréé. Il incombe ainsi à Israël de l’appliquer. La mise en œuvre de ce cadre va dans le bon sens. Un cessez-le-feu est nécessaire pour la protection des civils et l’acheminement massif de l’aide humanitaire, ainsi que la libération des otages.
Pas d’exportation d’armes vers Israël
Rappelant l’appui financier de la France, il affirme qu’en 2024, la France contribuera aux actions de l’UNRWA à hauteur de plus de 30 millions d’euros. « Nous verserons nos contributions en nous assurant que les conditions sont remplies pour que l’UNRWA remplisse ses missions dans un esprit dénué d’appels à la haine et à la violence », lit-on dans cette déclaration.
« La France déplore la décision des autorités israéliennes d’interdire l’acheminement de l’aide humanitaire par l’UNRWA dans le nord de la bande de Gaza. Cette décision intervient alors qu’un nombre croissant de civils meurent de faim et de maladie », lit-on de même source.
« Nous appelons les autorités israéliennes à urgemment revenir sur leur décision. Le Président Macron l’a rappelé au Premier ministre israélien, lors de leur dernier entretien téléphonique : Israël doit ouvrir sans délai et sans condition tous les points de passage terrestres existant vers la bande de Gaza – notamment le point de passage de Karni, avec une voie terrestre directe depuis la Jordanie, ainsi que le port d’Ashdod », déclare-t-il. Enfin, « la France n’exporte aucune arme ou munition vers Israël susceptible d’être utilisée dans l’offensive à Gaza, pas plus que dans les territoires palestiniens », rassure-t-il.
Avec communiqué