Le secrétaire d’Etat chargé des Ressources hydrauliques, Ridha Gabouj, a estimé que l’application de nouveaux tarifs de l’eau potable par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) s’inscrit dans le cadre d’un plan quinquennal visant à atteindre un équilibre des ressources hydrauliques. Une baisse des tarifs a engendré un gaspillage de l’eau, a-t-il rappelé.
Cité dans entretien avec l’agence TAP, M. Gabouj a précisé que la décision relative aux causes réelles de l’augmentation du tarif de consommation de l’eau potable a été prise dans le cadre d’un plan visant à aider la SONEDE à surmonter ses difficultés financières. Une situation qui a impacté négativement la réalisation des travaux d’entretien du réseau.
Le plan consiste en une augmentation annuelle de près de 150 millimes, a tenu à faire savoir Gabouj, signalant que c’est la 4ème augmentation effectuée. La SONEDE procèdera à une 5ème et dernière augmentation, a-t-il ajouté. Cependant, cette augmentation des tarifs de l’eau potable ne touche en aucun cas les catégories vulnérables, a fait observer le responsable. Puisque le prix est resté inchangé à 200 mille pour ces catégories à consommation réduite.
Le secrétaire d’Etat a rappelé que l’eau n’est pas coûteuse en Tunisie. Ce qui explique le comportement de gaspillage de certaines personnes. En effet, en Algérie par exemple, le coût d’1 m3 est estimé à près de 3 dollars, et au Maroc il peut atteindre les 5 dollars, a encore dit le responsable.
Il a appelé à cette occasion à l’impératif de rationaliser la consommation de l’eau. Tout en notant que la réalisation de 10 % d’économie de l’eau fournie par la SONEDE soit 680 millions m3 par an permettra au pays de gagner 68 millions m3. En plus de l’économie pouvant être réalisée au niveau de l’eau d’irrigation.
Avec TAP