En Algérie, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, confirme l’état de préparation du complexe de raffinage de sucre Larbaatache. Ce complexe avait été confisqué par décision définitive de la justice et a été intégré au groupe public Madar (Management et Développement des Actifs et des Ressources) avec une échéance prévue avant la fin de l’année 2024.
Ce projet est considéré comme vital et prometteur en termes de volume de production pour l’institution. Il est également porteur de technologie et de modernité pour la fabrication et le raffinage du sucre.
S’étendant sur une superficie de 14 hectares (pouvant être agrandie à l’avenir), le complexe aura une capacité de production de deux mille tonnes par jour de différents types de sucre, pour 1 200 emplois prévus.
En parallèle, les travaux avancent pour doter le parc industriel de Larbaatache, lieu d’implantation de l’usine, de divers réseaux. Le ministre Aoun insiste sur la nécessité de sécuriser et de clôturer cette zone vitale afin de la protéger. Il appelle également les responsables à corriger les retards enregistrés dans le processus de préparation.
Ce projet, sous la supervision du ministre de l’Industrie, vise à atteindre l’autosuffisance alimentaire en la matière dans un avenir proche, renforçant ainsi la stabilité économique et la sécurité alimentaire du pays.
A cet égard, notons que l’Algérie est le premier importateur de sucre du continent africain et le 5ème sur le plan mondial. Et ce, derrière l’Indonésie, la Chine, les USA et le Bangladesh, avec 2,3 millions de tonnes en moyenne au cours des six dernières années.
Selon les données compilées sur la plateforme Trademap, la facture des achats de la denrée avait atteint plus de 777 millions de dollars en 2021.