Le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu, samedi, après-midi à la ville de Hammamet (Gouvernorat de Nabeul) où il a pris connaissance de l’érosion de la plage en plus de la recrudescence de la pollution marine en raison du déversement des eaux usées dans la mer.
Dans une vidéo postée sur le portail de la présidence, Kaïs Saïed s’est interrogé sur les domaines d’intervention de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) ainsi que sur son rôle dans la préservation des plages de Hammamet, Tazarka, Kélébia et Nabeul et des autres gouvernorats.
Il a à ce propos, qualifié de « crime odieux » ce qui se passe à Hammamet et dans les autres villes côtières.
Accompagné de la gouverneure de la région, Kais Saïed s’est enquis, aussi, de l’état de la citadelle de Hammamet, s’interrogeant sur le rôle de l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle dans la maintenance de ce monument historique en particulier face à la montée de l’eau mer.
Par ailleurs, le président de la République s’est interrogé sur les causes de la poursuite du déversement des eaux usées dans la mer et dans plusieurs lagunes (sebkhas).
Il a dans ce contexte appelé à prendre les mesures nécessaires pour stopper ces transgressions perpétrées depuis des décennies.
En outre, Kaïs Saïed a souligné que les études élaborées en vue de protéger le littoral dans plusieurs zones dont Radès (Gouvernorat de Ben Arous) « n’a pas pris en considération les équilibres naturels »
Il a insisté sur la nécessité d’appliquer la loi sur tous et de prendre les mesures nécessaires pour faire face à l’érosion et à la transformation des sebkhas en décharges.
Par la même occasion, le chef de l’Etat a pris connaissance des préoccupations de certains citoyens présents sur les lieux, soulignant que la résolution des problèmes n’est possible qu’à travers l’adoption d’une approche nationale qui répond aux aspirations de toute la population.
Avec TAP