Six mois sont passés depuis l’attaque du Hamas sur l’Etat Hébreu dont la riposte a été une tragédie. En effet, l’armée la « plus morale » au monde a massacré les Palestiniens, et le monde a assisté à un génocide en streaming. Israël négocie un cessez le feu avec la résistance palestinienne via des médiateurs internationaux (Etats-Unis, Qatar, Egypte).
Le chef d’Etat majeur, Herzi Halevi, a évoqué des négociations poussives, censées libérer une partie des otages du Hamas : « Le retour des otages est important et urgent, et son calendrier est différent de celui des autres objectifs », a-t-il souligné mercredi 3 avril, lors d’une visite aux troupes israéliennes à Khan Younès.
Le Premier ministre israélien n’en est pas de reste. En effet, il a déclaré au cabinet de guerre de son gouvernement : «Nous sommes à un pas de la victoire. Mais le prix à payer est douloureux et déchirant». «Il n’y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n’arrivera pas».
Selon un haut responsable anonyme, Joe Biden aurait demandé au Qatar et à l’Égypte, les médiateurs avec les États-Unis, «d’obtenir du Hamas qu’il s’engage à accepter un accord». Il aurait aussi incité Netanyahou «à conclure un accord sur les otages».
Le Hamas a affirmé, samedi 6 avril, qu’il a toujours les mêmes exigences dont un retrait israélien de Gaza, «un cessez-le-feu complet», un retour des déplacés, et un «sérieux» accord d’échange d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué : « la 98e division de commandos de l’armée israélienne a terminé sa mission à Khan Younès. La division a quitté la bande de Gaza afin (…) de se préparer à de futures opérations ».