Les vers célèbres de Georges Séféris rappellent la présence persistante de la Grèce dans l’esprit des gens, même loin de ses rivages.
À travers le Chœur de chants grecs de Tunis, initié par Hélène Catzaras, la passion pour la musique grecque se propage, réunissant une diversité de personnes où seule la musique nous réunit autour de cet héritage culturel.
Sous la direction de Zied Ben Amor, le chœur interprète des pièces emblématiques de compositeurs tels que Théodorakis et Hatzidakis. Offrant ainsi un spectacle captivant qui célèbre la Grèce dans toute sa splendeur, de ses îles à sa résistance, en passant par l’amour et la nostalgie.
Tout au long d’environ deux heures de spectacle, on assiste à un chant engagé sur la lutte pour la justice et la liberté dont l’hirondelle en est le symbole; une musique de Manos Loïzos écrite par Lefteries Papadopoulos en 1971, mais aussi un chant traditionnel d’Asie mineure sur la douleur de l’exil et la séparation d’un être cher appelé Tzivaeri de l’arabe “” qui signifie “pierres précieuses”.
Et pour couronner le tout, des chansons sur l’amour et la passion qui peuvent faire perdre la tête, mais aussi des chansons sur la nostalgie et les années qui passent comme celle “où sont passées les années” sur la joie de vivre des gens simples. Et enfin une chanson sur la beauté de la vie, malgré les difficultés.
En résumé, la vitalité de ces répertoires demeure toujours d’actualité car la musique reste universelle au delà des frontières qui nous séparent. Et même sans nécessairement comprendre les mots, on peut les ressentir.