Le roman « Les carnets d’El Razi », traduit de l’arabe en français de l’écrivain et psychologue Aymen Daboussi, a été sélectionné parmi les dix finalistes du Prix français Lorientales édition 2024. Cette reconnaissance souligne l’importance croissante des œuvres arabophones du Maghreb sur la scène littéraire internationale.
La traduction de ce roman a été rendue possible grâce à la nouvelle collection « Khamsa », une initiative conjointe de l’éditeur parisien Philippe Rey et de l’éditeur algérois Barzakh, dédiée à la promotion des fictions arabophones du Maghreb. Cette collaboration a permis de donner une voix à des histoires et des perspectives souvent négligées dans le monde littéraire francophone.
Aymen Daboussi a puisé son inspiration dans ses propres expériences, notamment son passage à l’hôpital psychiatrique Razzi à La Manouba, avant sa démission. Cette immersion dans un environnement particulier a nourri son écriture, donnant naissance à un roman qui explore les profondeurs de l’âme humaine avec audace et sans crainte des tabous.
Cependant, la publication de ce livre n’a pas été sans heurts, et l’écrivain a rencontré des difficultés avec le personnel de l’hôpital. Malgré cela, il a persisté dans sa démarche artistique, choisissant une écriture franche et provocante qui ne laisse personne indifférent.
En outre, l’œuvre d’Aymen Daboussi a attiré l’attention au-delà des frontières linguistiques, puisqu’il a reçu une proposition pour que son livre soit traduit en italien. Cette reconnaissance internationale témoigne de la pertinence et de l’impact universel de son travail littéraire.
La prochaine réunion du jury du Prix Lorientales, prévue pour le 25 mai 2024, déterminera les cinq finalistes parmi les dix ouvrages sélectionnés. Cette étape cruciale représente une opportunité supplémentaire pour « Les Carnets d’El Razi » de rayonner et d’atteindre un public encore plus large, consolidant ainsi sa place dans le paysage littéraire contemporain.