Les attaques cybernétiques sont en hausse, comme l’indique un récent rapport du FMI avec près de double d’incidents depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Bien que les pertes directes restent modestes, autour de 0,5 million de dollars en moyenne, le risque de pertes massives de l’ordre de plusieurs milliards de dollars (on évoque le chiffre de 2,5 milliards de dollars) s’accroît.
Le secteur financier est particulièrement vulnérable, représentant près d’un cinquième de toutes les attaques cybernétiques.
Certes, les incidents cybernétiques n’ont pas encore eu d’impact systémique, mais des attaques plus graves pourraient menacer la stabilité macro-financière en perturbant les services critiques et en sapant la confiance.
Pour faire face à cette menace croissante, des mesures législatives s’imposent. Et ce via le renforcement en matière de cybersécurité, avec un accent sur la gouvernance interne des entreprises pour réduire les risques.
En somme, le FMI recommande un renforcement de la résilience cybernétique du secteur financier par le biais d’une stratégie nationale adéquate en matière de cybersécurité, des cadres réglementaires et de supervision appropriés, une main-d’œuvre cybernétique compétente et des arrangements nationaux et internationaux de partage d’informations.