La Tunisie traverse une crise économique croissante tandis que l’atmosphère politique se prépare pour l’élection présidentielle, bien que la date et les modalités restent incertaines.
Il est crucial de recentrer le débat sur une vision et un programme d’avenir, plutôt que de personnaliser les querelles politiques. Les Tunisiens ont réalisé que les clivages idéologiques et les conflits personnels n’ont fait qu’aggraver les problèmes économiques. Ce qu’ils recherchent maintenant, c’est une vision socioéconomique inclusive, durable et réalisable, plutôt qu’un sauveur providentiel.
Le choix politique doit se faire sur la base de programmes et d’engagements crédibles pour leur mise en œuvre, sans tergiversation. Telles sont les grandes lignes évoquées par l’analyste politique et ancien ambassadeur Elyes Kasri.
Vous trouverez ci-dessous le post fb d’Elyes Kasri:
« En plus de sa crise économique qui s’intensifie de jour en jour, la Tunisie vit une atmosphère de campagne électorale présidentielle qui s’annonce sans toutefois en connaître ni la date ni les modalités. En dépit d’une ambiance qui oscille déjà entre la fête foraine et la foire d’empoigne, il importe d’éviter de personnaliser le débat pour le centrer sur une vision et un programme d’avenir pour concrétiser l’aspiration des Tunisiens à la sécurité socioéconomique et à un avenir meilleur, loin des joutes juridiques et idéologiques qui n’ont donné qu’une exacerbation du chômage, une inflation galopante et un endettement étouffant.