Il y a exactement 48 heures, l’Iran a répondu avec force à l’attaque israélienne en lançant des centaines de drones et de missiles sur Israël, marquant ainsi le premier affrontement direct entre les deux ennemis qui se livrent depuis des années à une guerre de l’ombre.
Pour une compréhension approfondie des enjeux géopolitiques, il est crucial d’adopter une perspective mondiale. Le Dr. Rafaa Tabib, géopolitologue et enseignant à l’École Supérieure de Guerre de Tunis, met en évidence sur sa page officielle Fb les défis géopolitiques de la région, en présentant dans ce contexte la logique des échecs et de la réflexion sur la réponse iranienne à l’attaque israélienne.
Il précise à cet effet: « L’Iran, en tant que puissance régionale émergente, a répondu à l’agression israélienne contre son consulat à Damas avec détermination et dans le respect du droit international, marquant ainsi une nouvelle phase dans la géopolitique de la région. La riposte iranienne, bien que spécifique et limitée, a démontré la capacité de l’Iran à défendre sa souveraineté et ses intérêts régionaux, tout en évitant une escalade généralisée du conflit.
L’évolution des équilibres de pouvoir au Moyen-Orient
L’analyse de la réponse iranienne souligne l’évolution des équilibres de pouvoir au Moyen-Orient, avec Israël confronté à des limites dans sa stratégie de dissuasion et de domination régionale.
L’Iran a également affirmé sa capacité à rivaliser sur le plan balistique, mettant en évidence sa puissance militaire et sa détermination à défendre ses intérêts nationaux. »
Rafaa Tabib: « la réponse iranienne s’inscrit dans un contexte plus large de redéfinition «
Selon lui, il est crucial de reconnaître que la réponse iranienne s’inscrit dans un contexte plus large de redéfinition des alliances et des positions stratégiques au niveau mondial, mettant en lumière les choix auxquels sont confrontés les acteurs régionaux et internationaux.
Enfin, Dr Rafaa Tabib souligne que la critique de la réponse iranienne ne doit pas être interprétée comme un manque de soutien envers la Palestine, mais plutôt comme une réflexion sur les implications stratégiques et les voies possibles pour résoudre les conflits régionaux.