Faible croissance de 2,1 % attendue en 2024 et creusement du déficit commercial sur les deux premiers mois pénalisés par le déficit énergétique. Ralentissement de l’inflation devant être favorable à la stabilité du dinar et au maintien du pouvoir d’achat…
C’est ce qu’affirme MAC SA dans sa récente étude de conjoncture économique du premier trimestre 2024, publié sur son site web.
Selon la même analyse, pour le reste de l’année 2024, la poursuite de la politique de suivi des importations, la mobilisation de financements extérieurs ou d’investissements directs étrangers pour un montant comparable à celui des années passées et la stabilité des prix internationaux, permettraient à la Tunisie de faire face à tous ses engagements commerciaux et financiers. Et ce, moyennant une légère baisse acceptable des réserves de change. Cela présente l’avantage d’éviter le rééchelonnement de la dette extérieure pour que le pays reste crédible, comme il l’a toujours été, en honorant ses dettes à temps. Cela est important pour une économie ouverte sur l’extérieur et qui aspire à un niveau de croissance du PIB et de développement économique et social plus élevé.