La mise en œuvre des projets d’énergies renouvelables revêt un enjeu stratégique majeur. Accélérer leur déploiement pour augmenter leur part dans la production d’énergie renouvelable est l’objectif central du séminaire organisé par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) tenu ce mardi 16 avril 2024 à Tunis.
Présent lors de cet événement, le directeur général de l’Agence ANME, Fethi Hanchi, souligne l’importance de cette transition, appuyée par un fonds de 350 millions de dinars pour soutenir les entreprises tunisiennes et les citoyens dans leur transition vers les énergies renouvelables.
Le cadre légal, les mécanismes de financement et la nécessité d’une stratégie claire pour la décarbonation sont au cœur des discussions.
Il convient de noter que la Tunisie a adopté un Plan solaire avec pour objectif affirmé d’atteindre 30 % d’énergies renouvelables d’ici 2030. Des textes juridiques et décrets favorables, comme la loi sur la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables (loi 2015-12 du 11 mai 2015), le décret fixant les conditions et les modalités de réalisation de projets et de vente à la STEG (décret 2016-1123 du 24 août 2016) et celui relatif au fonctionnement et à l’organisation du Fonds de transition énergétique (décret 2017-983 du 26 juillet 2017) créent un environnement propice à la mise en œuvre du plan solaire tunisien (PST).
Le marché vers un avenir vert connaît une croissance significative, avec le rapport du groupe de la Banque mondiale prévoyant une réduction de la dépendance aux importations d’énergie de 50 % à 2 % entre 2022 et 2050; et ce, grâce à une décarbonation profonde du secteur énergétique en Tunisie.