Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a souligné, mardi 16 avril 2024 à Oran, l’importance de la création d’un tissu de sous-traitance dans le domaine de l’industrie automobile, qui soit en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux, rapporte l’agence de presse algérienne « APS ».
Intervenant à l’ouverture d’une rencontre organisée par le groupe Stellantis, dans le but de nouer des partenariats de sous-traitance pour la fabrication des pièces et composantes automobiles, ajoute la même source, M. Aoun a noté que cette démarche vise à garantir le lancement d’une industrie automobile basée sur l’intégration locale. Et ce, à travers la création d’un tissu de sous-traitance en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux en matière de qualité et de sécurité.
Cette rencontre, qui réunissait 90 opérateurs de sept pays- soit l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine- vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’achat et d’approvisionnement en pièces et composants automobiles.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a expliqué que son ministère ambitionne « de construire des partenariats gagnants dans différents domaines de sous-traitance, soit localement ou en joint-venture pour satisfaire la demande nationale ou à l’export ».
« Cet événement devrait constituer la base d’une coopération durable et fructueuse et une plateforme d’échange, de partenariat et d’assistance, qui s’achèvera par la contractualisation des relations entre Stellantis et les fournisseurs ici présents », a-t-il ajouté.
Il a également souligné la volonté du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique; ainsi que son engagement à bâtir une base solide pour le développement de l’industrie automobile, en s’associant avec des partenaires ayant une grande expérience dans ce domaine.
« Cette démarche vise également à constituer une base de PME sous-traitantes afin d’assurer une intégration locale en valorisant les matières premières et en stimulant le progrès technologique, scientifique et l’innovation « , a-t-il noté.
Il estime par ailleurs que l’écosystème est aujourd’hui favorable pour attirer les investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement.
Le chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, Samir Cherfan, a souligné pour sa part que le projet Fiat Algérie est un premier écosystème automobile intégré dans le pays que les sous-traitants peuvent rejoindre.
L’Ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a pour sa part souligné que le gouvernement italien suit le projet Fiat Algérie avec « beaucoup d’attention ». Relevant que l’Italie est prête à continuer à accompagner l’Algérie dans l’implantation de l’industrie automobile, à travers un partenariat gagnant-gagnant qui caractérise les relations bilatérales entre les deux pays.