Les données de suivi des vols ont montré, dans la matinée de vendredi 19 avril 2024, que les compagnies aériennes ont rapidement modifié leurs trajectoires de vol au-dessus de l’Iran, détourné leurs vols vers des aéroports alternatifs ou renvoyé les avions à leurs points de départ. Et ce, après que Téhéran a fermé son espace aérien et ses aéroports à la suite d’une supposée attaque israélienne contre l’Iran.
L’Iran a fermé ses aéroports de Téhéran, Chiraz et Ispahan après l’attaque et a demandé aux compagnies d’éviter la partie ouest de son espace aérien pendant quelques heures après l’attaque, selon le site de suivi des vols FlightRadar24.
Vers 04h45 GMT, les aéroports et l’espace aérien avaient rouvert et la Federal Aviation Administration américaine avait levé les avis de fermeture publiés dans sa base de données.
Avant de rouvrir les aéroports, Flydubai a annoncé ce matin avoir annulé ses vols vers l’Iran. Elle a ajouté que l’un de ses premiers voyages était de retour à Dubaï.
Le site Internet FlightRadar24 a montré qu’un avion d’Iranian Airlines se dirigeant de Rome vers Téhéran avait été détourné vers Ankara, en Turquie.
Selon la même source, Emirates, Flydubai, Turkish Airlines, Wizz Air Abu Dhabi, Belavia et d’autres compagnies aériennes ont continué à survoler la partie de l’espace aérien iranien restée ouverte dans les premières heures qui ont suivi l’attaque de ce vendredi matin.
« Nous surveillons de près la situation et apporterons des modifications à nos itinéraires aériens en consultation avec les autorités compétentes », a déclaré Flydubai dans un communiqué.
Il est à noter également que la fermeture de l’espace aérien et des aéroports en Iran a exacerbé une semaine difficile pour les compagnies aériennes basées à Dubaï après des pluies sans précédent dans les Émirats.
Depuis mardi, 1 478 vols à destination et en provenance de Dubaï ont été annulés, soit près de 30 % du total des vols, selon FlightRadar24.
De nombreuses compagnies aériennes occidentales et asiatiques évitaient déjà de survoler l’Iran et son espace aérien avant l’attaque israélienne, survenue quelques jours après une attaque de missiles et de drones contre Israël.