Le nombre de demandeurs d’emploi parmi les résidents des colonies israéliennes évacuées adjacentes à la bande de Gaza (sud) ou proches du Liban (nord) a atteint un niveau record. Et ce, en raison de la guerre dans la bande de Gaza et des escarmouches à la frontière avec le Liban. C’est ce que révèle un rapport du service de l’emploi israélien au cours des six premiers mois de la guerre sur le chômage.
Le site israélien Calcalist, spécialisé en économie, cite le rapport selon lequel le nombre d’évacués au chômage est en augmentation et le considère comme un grand sujet de préoccupation.
Le rapport attribue le taux de chômage élevé parmi les personnes déplacées à la difficulté d’obtenir du travail en cas de déplacement. En plus de l’extension par le gouvernement des allocations de chômage qui leur sont accordées.
Le nombre de demandeurs d’emploi parmi les personnes déplacées des colonies frontalières a doublé de plus de 330 % au cours du mois de mars dernier par rapport au même mois de 2023. C’est bien plus que le pourcentage enregistré comme augmentation du taux de chômage dans l’économie d’Israël au cours de l’année en cours, qui est estimée à 3,3 %.
Le rapport indique également que le nombre de demandeurs d’emploi a atteint 8 400 en mars dernier; contre 2 500 demandeurs d’emploi en mars 2023.
Les observateurs estiment que le déplacement prolongé des résidents des colonies frontalières rend actuellement leur retour presque impossible. Ce qui aura des répercussions négatives majeures sur les secteurs économiques de ces zones.
Selon le rapport, environ 80 % de la population du nord d’Israël a déménagé pour vivre dans des hôtels à Tibériade et ses environs (dans le nord-est de la Palestine entre le plateau du Golan et la Galilée). Car plus de 250 000 personnes ont été évacuées des régions du nord depuis le 7 octobre 2023, vivant dans 380 hôtels à travers Israël.