Le choix du thème de la 25ème édition du Forum, « la souveraineté alimentaire, la nouvelle géopolitique mondiale », illustre une problématique majeure de notre époque et s’inscrit dans une réalité marquée par un monde en mutation.
En marge du forum, Alexander Knipperts, Directeur de Programme Tunisie / Libye de la fondation Friedrich Naumann pour la liberté, souligne le partenariat solide avec l’Economiste Maghrébin depuis 25 ans, exprimant sa satisfaction quant à cette longue collaboration.
Il décrit ce moment comme une grande source de joie, rappelant que ce projet est devenu une institution au fil des années, permettant de débattre chaque année sur des thèmes d’actualité.
Concernant le choix de la souveraineté alimentaire comme thème, Alexander Knipperts explique que cette question concerne tout le monde à des niveaux d’intensité et d’urgence différents. « En collaboration avec Hédi Mechri, nous avons identifié la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire comme des sujets prioritaires, car ils englobent les enjeux actuels de manière significative. », poursuit-il.
Il souligne l’importance de garantir que la nourriture soit disponible et que chaque pays soit en mesure de s’approvisionner par sa propre production ou d’exporter ses produits alimentaires. Il mentionne l’exemple de l’huile d’olive, où la Tunisie a pu augmenter ses exportations, comblant ainsi les pertes de pays traditionnels comme l’Italie et l’Espagne en raison de la sécheresse et des maladies des plantes.
Alexander Knipperts affirme que l’innovation est essentielle pour aborder la souveraineté alimentaire, car il faut s’adapter à des circonstances changeantes. Cette innovation comprend des avancées techniques telles que de nouvelles technologies agricoles, des méthodes d’irrigation améliorées, des engrais plus efficaces, ainsi que des améliorations dans toute la chaîne de production agricole.
Il souligne également l’importance d’une réglementation mise à jour et adaptée à la réalité économique, et il encourage l’intégration de nouvelles technologies et de nouveaux acteurs, comme les start-ups, pour améliorer la productivité et la production dans le secteur agricole.
En somme, il insiste sur le fait que pour relever les défis des changements climatiques et garantir la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire, il est crucial de s’appuyer sur l’innovation et d’adapter les politiques et les pratiques en conséquence.