L’Algérie, représentée par le Fonds national d’investissement, vient de signer un accord-cadre avec la société qatarie « Baladna ». C’est l’une des plus grandes entreprises d’élevage de vaches laitières de la région. Cet accord-cadre vise à établir un projet intégré de production de lait en poudre dans le sud algérien d’une valeur de 3,5 milliards de dollars.
Le projet, qui sera construit sur une superficie de plus de cent mille hectares, comprendra : une ferme pour la production de céréales et de fourrage; une ferme pour l’élevage de vaches et la production de lait et de viande; et une usine de production de lait en poudre, relève encore l’agence de presse algérienne.
Le nouveau projet vise à produire localement 50 % des besoins de l’Algérie en lait en poudre. En plus d’approvisionner le marché local en viande rouge. Tout en contribuant à augmenter le nombre de vaches en Algérie, qui s’élève actuellement à environ un million de têtes. Le projet devrait créer 5 000 emplois.
A cet égard, notons que la société qatarie « Baladna » enregistre une croissance de ses revenus de 7 % en 2023. Et ce pour atteindre 1,1 milliard de riyals qatariens. Soit plus de 302 millions de dollars américains. De même qu’une croissance de ses bénéfices nets de 36 %.
Sécurité alimentaire algérienne
De son côté, le ministre algérien de l’Agriculture estime que le projet « Baladna » s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Etat. Laquelle vise à renforcer la sécurité alimentaire du pays. C’est « l’un des projets stratégiques les plus importants du secteur agricole en Algérie », affirme le ministère.
En outre, les experts soulignent que les besoins de l’Algérie sont de quatre milliards de litres de lait par an. Alors que la production locale est d’environ 2,5 milliards de litres.
Citant l’agence de presse algérienne, les médias locaux rapportent enfin que le projet démarrera la production au cours de l’année 2026. Et ce, à raison de deux cent mille tonnes de lait en poudre par an.