Olivier Poivre d’Arvor, ancien ambassadeur de France à Tunis, en charge aujourd’hui « des pôles et des enjeux maritimes », était en Tunisie, vendredi 26 avril 2024, plus précisément à Al Kitab, pour présenter son dernier roman personnel intitulé « Deux étés par an » paru aux Editions Stock.
Selon plusieurs médias de la place, dans ce roman, Olivier Poivre d’Arvor montre son infini amour « … pour l’animal, les oiseaux en particulier, ainsi que l’humain dans ce qu’il a de plus universel ».
« Le livre relate un voyage, celui d’un couple de sternes arctiques, Jet et Lily. Les deux oiseaux embraquent, dans ce qui sera leur dernière migration et rencontrent un homme, un ancien ambassadeur des Pôles, qui fête ses 90 ans », rapportent nos confrères de BN.
Poivre d’Arvor situe le récit en 2048, l’année où « … bien des espèces, des pans entiers de notre géographie, ont hélas disparu de la planète, les brasiers enflamment l’Europe et font fuir de nouveaux migrants qui nous ressemblent. Le traité qui protège le statut particulier de l’immense réservoir d’eau douce qu’est l’Antarctique, doit être renégocié. L’urgence est absolue ! », plaide-t-il.
Il faut avouer que c’est un récit bien documenté. Et là, notre romancier décida alors « d’affronter ce qui sera sa dernière mission : relier les deux points les plus extrêmes du globe terrestre, depuis le Groenland jusqu’au pôle sud, sur une ligne aérienne que seules les deux sternes connaissent par cœur, un tracé de glace et de haute mer, à la recherche migratoire de la lumière, de crevettes, de krill, et surtout de deux étés par an. Son Excellence va voler en leur compagnie. Pourquoi pas ! », écrit Stock.
Tout au long du roman, l’auteur, à la manière des fabulistes, ne manque de nous montrer « l’état de notre pauvre planète, sans jamais céder à la tentation de l’apocalypse », cela étant, « … sur les ailes de Jet et de Lily, par leurs yeux émerveillés et parfois paniqués, il nous montre aussi toute la beauté du monde ».
Un roman à lire.