Après la confirmation des sanctions imposées à la Tunisie et à ses athlètes par l’Agence mondiale antidopage (AMA), le ministère de la Jeunesse et des Sports a annoncé, dans un communiqué, que l’Etat tunisien s’est engagé à respecter les conventions internationales dans le domaine de la lutte antidopage.
Dans le communiqué, on lit: « L’Etat tunisien veille à mettre à jour ses législations pour qu’elles soient compatibles avec l’arsenal législatif international. Et ce, dans le cadre du respect de la souveraineté nationale et des dispositions nationales, en matière de promulgation des textes juridiques ».
Le département des Sports dit également « s’activer, en coordination avec les institutions et les structures de l’Etat, à préserver l’intérêt national ». Tout en affirmant avoir honoré ses engagements vis-à-vis de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et qu’il a respecté les délais qui lui ont été accordés par cette instance, selon nos confrères d’Espace Manager.
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Mais si c’est le cas, alors pourquoi l’Instance mondiale de lutte contre le dopage publie-t-elle un communiqué dans lequel elle accuse les instances tunisiennes sportives de n’avoir pas respecté les recommandations de l’AMA?
En tout état de cause, le ministère rappelle aux médias l’importance de tirer des informations de sources fiables. Et ce, pour éviter toute mauvaise interprétation et/ou autres rumeurs. En effet, « certaines parties diffusent de fausses informations pour porter atteinte à l’intérêt national », fait savoir le communiqué.
« L’arrêté relatif aux amendements recommandés par l’Agence mondiale antidopage va entrer en vigueur, une fois publié au Journal officiel de la République tunisienne. Ce qui signifie la levée des sanctions ».
D’ailleurs, le ministère des Sports tient à rassurer l’opinion publique et tous les athlètes concernés par les échéances sportives internationales que « l’arrêté relatif aux amendements recommandés par l’Agence mondiale antidopage va entrer en vigueur, une fois publié au Journal officiel de la République tunisienne. Ce qui signifie la levée des sanctions ». De ce fait, l’agence n’a pas totalement tort, puisque, officiellement les amendements qu’elle a demandés n’existent pas légalement.
Il est à rappeler que l’Agence mondiale antidopage a confirmé les sanctions qu’elle avait imposées à la Tunisie et à ses athlètes, après l’expiration du délai qui leur avait été accordé.
Selon le communiqué de l’AMA, « la non-conformité de l’Agence nationale antidopage résultait de son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du Code mondial antidopage (Code), au sein de son système juridique ». Elle dit n’avoir reçu aucune réponse de l’Agence nationale antidopage en Tunisie. Ce qui justifie donc la confirmation des sanctions qu’elle lui avait précédemment imposées, ainsi qu’à ses athlètes.
Ces sanctions incluent l’interdiction pour la Tunisie d’organiser toute manifestation sportive, compétition régionale, continentale ou mondiale. En outre, les athlètes tunisiens sont interdits de hisser le drapeau national, lors des compétitions olympiques et paralympiques.
Encore une fois, affaire à suivre.