« Redéfinir les frontières : l’Afrique se mondialise » est le thème principal abordé lors du premier panel de l’événement « Élargir les horizons, renforcer les liens économiques ». Cet événement est conjointement organisé par l’ambassade de France et l’ambassade d’Allemagne en Tunisie, en partenariat avec le CEPEX (Centre de Promotion des Exportations), les ministères du Commerce et de l’Économie. Les intervenants ont soulevé divers problèmes et enjeux cruciaux.
Lors de son intervention, Lazhar Bennour, directeur général de la coopération économique et commerciale au ministère du Commerce, a affirmé que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est une réalité pour la Tunisie. Il a souligné l’existence de nombreux projets ambitieux dans ce domaine.
Il a également mis en avant les perspectives optimistes pour le secteur privé, estimant nécessaire de diversifier les partenariats avec les pays voisins.
Dans le même esprit, l’orateur a souligné l’importance de tourner la page de la sous-traitance passive de la Tunisie pour les pays européens. Il a plaidé en faveur d’une approche de partenariat mutuel et de co-développement.
M. Bennour a également mis en lumière le rôle majeur de la Tunisie dans diverses initiatives, notamment le Centre panafricain de commerce numérique, ainsi qu’une proposition de création de magasins dans le cadre de la ZLECAf.
De son côté, Mourad Ben Hassine, directeur général du CEPEX, a qualifié l’Afrique de « continent qui nous est cher ». Il a souligné l’importance de stimuler le commerce intra-africain.
Dans ce cadre, il a mis en avant le rôle de son institution dans la promotion du commerce tunisien en Afrique subsaharienne, à travers des opérations de prospection et l’organisation de missions d’affaires, toutes orientées vers des partenariats gagnant-gagnant.
De son côté, Mohamed Ben Abid, directeur général du Climat des affaires au ministère de l’Économie et de la Planification, a souligné la nécessité de créer un environnement favorable aux affaires pour le succès de la ZLECAf. Il a rappelé que des amendements au code des changes en Tunisie sont en cours, plaidant en faveur d’une nouvelle gouvernance de l’innovation.
Pour sa part, Mongia Argoubi Narfouti, présidente de WEValue, a mis en avant la force et la solidarité comme un atout essentiel pour réaliser des progrès significatifs.
Enfin, Mokhtar Zannar, président de Taste Tunisia, a fait état de certaines faiblesses entravant les activités en Afrique, telles que l’absence de desserte vers certains pays africains de la compagnie aérienne tunisienne Tunisair, ainsi que la nécessité de revoir le code des changes.
Nous y reviendrons.