Israël a enregistré un déficit budgétaire de 11,7 milliards de shekels (3,1 milliards de dollars) en avril, attribué à l’augmentation des dépenses résultant de l’escalade continue dans la bande de Gaza.
Le ministère israélien des Finances a déclaré hier jeudi que le déficit avait augmenté au cours des 12 derniers mois jusqu’en avril pour atteindre 7 % du PIB, contre 6,2 % pour l’année se terminant en mars, dépassant l’objectif de 6,6 % pour l’ensemble de l’année 2024.
Les recettes fiscales en Israël ont également diminué de 4,1 % au cours des quatre premiers mois de l’année, et les recettes fiscales ont chuté de 13,1 % rien qu’en avril.
En février dernier, la commission des finances du Parlement israélien a approuvé une proposition visant à relever considérablement l’objectif de déficit budgétaire pour 2024, de 2,25 % à 6,6 % du PIB, suite à l’augmentation des dépenses destinées à financer la guerre à Gaza.
La guerre a augmenté les coûts de la défense et des indemnisations pour les personnes touchées par le conflit.
Cela inclut les entreprises et les résidents des villes frontalières proches de Gaza au sud et adjacentes au Liban au nord, où le Hezbollah tire des roquettes, ainsi que les hôtels où résident des dizaines de milliers de colons israéliens déplacés.