Les récentes actions judiciaires à l’encontre de la présidente du Parti destourien libre (PDL) sont fermement qualifiées de politiques, selon les déclarations du comité de défense d’Abir Moussi, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis le 9 mai 2024.
Le comité affirme que ces poursuites ont pour dessein de la priver de son rôle politique et de lui barrer la route pour une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. Dans une interpellation directe à l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), le comité demande la publication du calendrier électoral et du modèle requis pour les parrainages des candidatures à la présidentielle à venir. Ainsi s’interroge le PDL.
Il souligne également que les sièges vacants au sein du Parlement persistent, malgré les intentions de l’ISIE d’organiser des élections partielles pour les pourvoir. Ce qui soulève des questions sur l’utilisation des fonds alloués à cet effet.
Dans ce contexte, le comité insiste sur l’importance et la complexité de la préparation des parrainages pour les candidats. Tout en faisant remarquer l’absence de certains candidats aux précédentes élections législatives en raison de leur incapacité à rassembler les parrainages nécessaires, ce qui a laissé des sièges vacants au parlement. A noter que la présidentielle se tiendrait au mois d’octobre 2024.