Près de 3,2 millions de tonnes de phosphate commercial sont prêtes à être transportées vers les unités de transformation, mais le transport ferroviaire n’assure que 3 voyages seulement par jour, a souligné le directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), Abdelkader Amaidi.
Il intervenait, vendredi, lors d’une séance d’audition tenue par la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour examiner un accord de prêt signé entre la Tunisie et le Fonds saoudien de développement pour financer le projet de renouvellement et de développement du chemin de fer pour le transport du phosphate.
Lors de cette séance d’audition marquée par la présence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, Amaidi a évoqué l’incapacité actuelle du secteur du transport ferroviaire à assurer 7 voyages quotidiens, nécessitant le recours au transport par camions privés.
Évoquant le dossier du phosphate brut entre les mines de surface et les laveries, Amaidi a déclaré que près de 63 milliards ont été investis dans l’acquisition de 18 camions ayant une charge de 60 tonnes et 6 transporteurs hydrauliques d’une capacité de 55 mètres cubes.
Les procédures ont déjà été parachevées, en attendant bientôt leur mise en exploitation.
Il a évoqué l’existence d’un programme de suivi des investissements pour la société de transport minier. En vertu de la loi de finances de l’année 2024, près de 240 milliards ont été alloués pour l’achat de nouveaux équipements pour moderniser les machines de production.
Le vrai problème, d’après lui, ne réside pas dans les laveries mais dans la nécessité de renouveler les équipements de production.
Avec TAP