Saloua Bssaïess, chroniqueuse et épouse de l’animateur Borhène Bsaïes, a exprimé son optimisme quant à la libération de son mari depuis le samedi 11 mai 2024. Elle a déclaré avoir confiance dans les procédures judiciaires. « Plus l’enquête avancera, plus il sera évident qu’il n’y avait rien d’inquiétant », avance-t-elle sur un ton confiant.
Le 14 mai 2024, lors de « Émission impossible », sur radio IFM, Saloua Bsaïes a indiqué avoir vu Borhen à l’aube du dimanche 12 mai 2024. Il ressort de son intervention que l’animateur pesait ses mots et que l’arrestation n’était en aucun cas prévisible.
Quant au moment de l’interpellation, elle s’est déroulée alors qu’il était encore dans sa voiture, au niveau de la station de péage de Mornag. Lors de cette arrestation, son téléphone a été confisqué. Revenant sur l’attitude des policiers avec son époux, elle a indiqué qu’il s’agissait d’un comportement correct. Saloua Bsaïes a rappelé que son mari avait déjà été arrêté en 2012 et en 2018.
Elle a assuré que le comportement et l’attitude des agents de police étaient corrects. Elle a ajouté avoir été informée de la détention de son époux aux alentours de 3h30 du matin, alors qu’elle se trouvait à la caserne d’El Gorjani. Saloua Bsaïes a réitéré sa confiance en la justice.
Rappel des faits
Le parquet du Tribunal de première instance de Tunis a décidé de prolonger la garde à vue de 48 heures supplémentaires pour les journalistes Borhène Bsaïes et Mourad Zeghidi.
Il convient de noter que le parquet du Tribunal de première instance de Tunis avait autorisé les agents de la sous-direction des affaires criminelles à El Gorjani à placer Borhène Bsaïes et Mourad Zeghidi en garde à vue pour des soupçons de diffamation et d’atteinte à la réputation d’autrui.
Le porte-parole officiel du Tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna, avait déjà confirmé dimanche 12 mai 2024 la détention des deux journalistes pour « diffamation et atteinte à la réputation ».