L’adoption d’un code de tourisme, la simplification des procédures relatives à la gestion du tourisme alternatif et la création de projets labélisés dans ce domaine, telles sont les principales recommandations destinées à aplanir les difficultés administratives et juridiques rencontrées par les professionnels du secteur du tourisme alternatif.
Ces recommandations présentées lors d’une conférence de presse organisée, jeudi 16 mai, à Tunis, ont été adoptées à l’issue d’une étude initiée par la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), en partenariat avec l’association allemande des voyagistes (DRV).
Elles portent sur l’élaboration et la promulgation d’un « code du tourisme » unique comprenant un chapitre spécifique dédié au tourisme alternatif et durable « permettant de mettre fin au labyrinthe procédural actuel et de garantir une meilleure cohérence des règles et procédures à suivre par les acteurs du secteur ».
Ce code a également, pour objectif de simplifier le suivi et le contrôle de l’activité par les ministères et organismes concernés.
L’étude a également, recommandé de simplifier les procédures relatives à cette activité à travers la mise en place d’une plateforme regroupant tous les intervenants pour le suivi des dossiers déposés avec un droit de suivi instantané.
La simplification des procédures permettra également, une meilleure gestion des certifications et des procédures relatives à l’octroi des autorisations, lesquelles diffèrent actuellement, diffèrent d’une région à une autre et imposent des formalités administratives disparates.
L’étude a appelé en outre, à encourager, accompagner et promouvoir le tourisme alternatif et durable en apportant un appui au niveau de la commercialisation (marketing) de manière à soutenir les projets, et en apportant un appui financier pour la mise à niveau du secteur.
D’après l’étude, il est nécessaire d’accompagner les nouveaux projets au niveau régional et local durant tout le processus de création, d’installation et de démarrage effectif de l’activité à travers la création de structures mixtes regroupant tous les acteurs concernés (ministère, structures régionales de l’ONTT, fédérations, associations, experts…).
L’étude appelle en outre, à la création de projets labellisés et à l’application de normes dans le but de faciliter l’obtention de certifications environnementales ou de labels de qualité.
Cette démarche « contribuera par ailleurs à promouvoir la durabilité et la protection de l’écosystème tout en développant le secteur touristique de manière responsable ».
Avec TAP