Un symposium international autour du thème « Comment va le monde? Penser la transition » aura lieu les 22,23 et 24 mai 2024, au siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, « Beit al-Hikma » à Carthage.
Ce symposium sera organisé par l’Académie Beit al-Hikma, en partenariat avec le « Merian Centre for Advanced Studies in the Maghreb » (MECAM), la Philipps-Universität Marburg et l’Université de Tunis, en présence d’éminents chercheurs universitaires, penseurs et auteurs, tunisiens et étrangers.
Fondé en avril 2020, le MECAM est un centre international de recherche interdisciplinaire et d’échanges universitaires situé à l’Université de Tunis. Ce projet commun d’un consortium d’institutions de recherche, tunisiennes et allemandes renommées, est est coordonné par la Philipps-Universität Marburg et l’Université de Tunis et soutenu par l’Universität Leipzig, le German Institute for Global and Area Studies (GIGA) à Hambourg/Allemagne, le Forum Transregionale Studien à Berlin/Allemagne, l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) à Tunis/Tunisie et l’Université de Sfax/Tunisie.
Neuf séances scientifiques sont au programme du Smposium dont l’ouverture sera marquée par une allocution du Président de l’Académie Beït al-Hikma, Mahmoud Ben Romdhane. La question des dysfonctionnements et des crises contemporaines de nos sociétés seront au cœur des communications.
Le libanais Georges Corm, historien, économiste et homme politique et auteur donnera la conférence d’ouverture autour du thème : La «nouvelle question d’Orient» est-elle encore, aujourd’hui, au cœur de la reconstruction du Monde ? ».
L’intervention est prévue par vidéo-conférence à partir du Liban. D’autres participants étrangers interviendront également à distance.
Les interventions suivantes seront autour des thèmes: « Les trois âges du monde en mille ans »; « Où va l’humanité (Mohamed Chaouki Zine); « La fin des tournants et le commencement du retour à soi » (Mohamed Mahjoub); « Relire aujourd’hui la transition à la lumière de certaines réflexions d’Antonio Gramsci » (Silvia Finzi); « Humanisme de partage et humanisme hégémonique » (Fathi Triki); « Quel humanisme pour aujourd’hui? » (Zakaria Rhani); La démocratie comme procédure et comme expérience « Pierre Dardot »; « L’université dans des nouveaux scénarios éco-ethno-politiques » (Naomar de Almeida-Filho).
Au deuxième jour, les interventions porteront sur les thèmes suivants: « Fin du monde et cris de résistance. Le défi politique de la souffrance dans un temps fracturé » (Roberto Beneduce) ; « Le pouvoir de la peur » (Isabel Sanfeliu), « Gaza, le cimetière marin » (Youssef Seddik); « Critiques ordinaires d’un monde injuste: enquête sur le regard des jeunes en Tunisie » (Imed Melliti), « Les laissés pour compte dans les démocraties contemporaines » (Michel Tousignant); « Les multinationales : au service de qui ? » (Alain Deneault) ; « Au-delà du principe utilitariste de la démocratie moderne » (Christian Laval); « Black Mirrors : l’identification symbolique et imaginaire » (Fernando Hartmann).
Le dernier jour du Symposium verra des interventions sur « La compréhension du monde biologique au service de l’humanité du XXIème siècle » (Pierre Legrain); « Travail clinique, travail de culture dans la rencontre du dés humain » (Michel Peterson); « ‘Credo quia absurdum’ : la poésie peut-elle sauver le monde ? » (Kamel Gaha); « Reconnaissance et histoire » (Housameddene Darwish), « Défis planétaires par la transformation des systèmes alimentaires : quel rôle pour la science ? (Renaud De Plaen) et « Gilles Bibeau et Essedik Jeddi, Une transition qui ouvrirait sur un tournant à deux voies ? » (Roberto Beneduce).
Les séances seront présidées par Abdelhamid Henia, Raja Ben Slama, Rachida Triki, Raja Yassine Bahri, Hichem Ben Ammar, Amal Ben Ammar-Elgaaiëd, Christian Laval, Khaled Kchir et Faouzi Mahfoudh. Michel Peterson, Mohamed Kerrou, Gilles Bibeau, Silvia Finzi, Isabel Sanfeliu, Mohamed Chaouki Zine, Mohamed Mahjoub, Michel Tousignant et Roberto Beneduce animeront les séances.
Le symposium prendra fin par une séance débat et la conclusion générale.
Avec TAP