L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier son dernier rapport sur les estimations des comptes nationaux trimestriels lesquels montrent que l’activité économique a enregistré une croissance du produit intérieur brut en volume (corrigé de l’effet des variations saisonnières) de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année en cours (janvier, février et mars 2024) par rapport au premier trimestre 2023, c’est-à-dire en glissement ou en variation annuelle, en légère amélioration par rapport aux trimestres précédents.
En termes de variations trimestrielles (c’est-à-dire par rapport au quatrième et dernier trimestre de l’année 2023), le volume du PIB a augmenté de 0,6 %, alors qu’il avait augmenté de presque le même pourcentage au cours du trimestre précédent (0,5%).
La croissance économique a été impactée par un rétablissement de l’activité dans l’agriculture (+1,6%) et une dynamique conservée dans les activités de services (+1,9%). En revanche, les secteurs de l’industrie et de la construction marquent une baisse en rythme annuel à -5,0% et -6,8% respectivement.
Avec la détente des tensions inflationnistes en vigueur, la demande intérieure a augmenté à un taux annuel de 0,4%, s’affichant structurellement comme le principal moteur de la croissance, en contribuant positivement pour 0,45 point de pourcentage à la croissance économique du premier trimestre (0,2). Tandis que le solde des échanges extérieurs a amputé la croissance de 0,26 point, du fait de la hausse du volume des exportations de biens et services de (2,2%), légèrement en dessous de celle des importations (2,4%).