Plusieurs entreprises affiliées à la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI) ont initié des pourparlers de financement, le jeudi 16 mai, en compagnie de bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Ces échanges surviennent alors que les représentants de ces bailleurs exposent leurs programmes de coopération avec la Tunisie.
Organisées conjointement par la CTFCI et la Caisse des dépôts et des consignations (CDC), ces rencontres de financement réunissent environ 400 participants, offrant ainsi aux entreprises une opportunité de sécuriser des sources de financement.
Mohammed Louzir, secrétaire général de la Chambre, a annoncé que sur les 129 demandes de financement reçues ces derniers mois, 59 entreprises ont été présélectionnées pour participer à ces réunions. Au cours de cette journée, ces entreprises tiendront près de 171 rencontres BtoB avec les bailleurs de fonds.
Au programme de ces rencontres se déroulent deux tables rondes sur l’apport des investisseurs internationaux à la stimulation de l’économie tunisienne, ainsi qu’une présentation des fonds disponibles au niveau national. Parmi les bailleurs de fonds participant à ces échanges figurent la Société financière internationale de la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque africaine de développement, la Caisse des dépôts et des consignations, ainsi que d’autres institutions financières.
Dans une déclarations aux médias, Louzir a souligné l’importance de ces réunions directes pour trouver des sources de financement, en mettant en lumière l’objectif de faciliter l’accès des entreprises au financement fourni par des sources internationales, souvent indisponibles en financement direct. Il a également précisé que les financements des principaux bailleurs de fonds mondiaux s’élèvent généralement à plusieurs millions de dollars ou d’euros, un avantage non accessible aux PME tunisiennes.
Les entreprises tunisiennes affiliées à des groupes peuvent quant à elles bénéficier de financements allant de 2 à 3 millions de dinars, avec un plafond de 30 millions de dinars. Ces financements couvrent divers secteurs économiques, dont certains visent à faciliter l’accès des entreprises aux marchés étrangers, notamment africains.