De nos jours, de nombreuses sources d’énergie renouvelable sont exploitées à travers le monde : l’éolienne, le solaire, la biomasse, l’électricité géothermique, hydroélectrique, etc. Pour le cas de la Tunisie, le pays exploite principalement l’énergie solaire et l’énergie éolienne, dont il dispose de grands potentiels à travers tout le territoire . Il est à noter que le potentiel pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables est estimé à 280 GW pour le soleil et à 10 GW pour l’éolien.
C’est dans ce contexte qu’une journée de restitution de la Consultation nationale sur la transition énergétique organisée par la Conect s’est tenue, ce jeudi 16 mai 2024 à Tunis.
Cet événement découle de l’approche sur le terrain et de certains principes clés. A savoir renforcer la souveraineté nationale proposée en réponse aux différents défis identifiés lors de la consultation nationale sur la transition énergétique.
En outre, cette stratégie comporte six axes : libérer l’autoconsommation; accélérer l’autoproduction; développer les projets d’autorisation; reporter les nouveaux projets de concession; électrifier l’économie tunisienne; et préparer les projets visant l’exportation.
Le premier axe, qui comprend la libération de l’autoconsommation, propose six activités complémentaires : annoncer des objectifs revus à la hausse pour l’autoconsommation, pour lancer l’appel d’offres de la banque partenaire pour PROSOL.
En d’autres termes, il est également souligné l’importance de l’implication des autorités publiques et de la STEG (Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz) dans la politique économique actuelle. Surtout dans un contexte de stress financier, notamment en ce qui concerne les devises étrangères.
Un autre aspect abordé est la révision des tarifs de la STEG pour les ménages dont la consommation est supérieure à un certain niveau. Actuellement, la grille tarifaire de la STEG est largement déficitaire. Ce qui nécessite une nouvelle grille tarifaire en accord avec la stratégie nationale.
Une évaluation lucide de l’expérience passée en matière de transition énergétique, tenant compte de ses réussites et de ses erreurs initiales, a été évoquée lors des discussions.
En résumé, les intervenants étaient unanimes quant à la nécessité de saisir cette opportunité nationale pour maximiser l’impact sur l’économie, notamment en termes d’emploi, de balance commerciale, de balance des paiements et d’exportations.