Selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna, des mandats de dépôt ont été émis à l’encontre de dirigeants de deux associations et de plusieurs cadres de l’administration… pour blanchiment d’argent, faux et usage de faux.
Mohamed Zitouna, cité par la TAP, affirme qu’une enquête a été ouverte en raison « des informations contenues dans le rapport de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) évoquant des opérations financières douteuses et non justifiées ».
Mais d’autres accusés dans cette affaire ont été laissés en liberté.
Les interpellés auraient détourné, selon lui, des fonds octroyés à deux associations supposées être spécialisées dans « les questions migratoires et les réfugiés subsahariens ». Pour ce faire, ils ont usé de leur qualité, et n’ont cependant pas tenu de comptabilité, dans le but de détourner des sommes d’argent et de financer des opérations n’ayant pas de lien avec le but initial du financement.
Affaire à suivre.