Les importations européennes de gaz via gazoducs ont augmenté de 3 % au cours des quatre premiers mois de cette année (2024). Mais elles restent inférieures aux niveaux d’avant la guerre en Ukraine.
Un récent rapport, obtenu par l’Energy Research Unit basée à Washington, montre que les importations de gaz de l’Union européenne via des gazoducs atteignent 53 milliards de mètres cubes au cours des quatre premiers mois de 2024. Et ce, contre environ 51 milliards de mètres cubes au cours de la même période en 2023.
Toutefois, les importations européennes de gaz via gazoducs au cours de la période de janvier à avril 2024 restent inférieures à leur moyenne des périodes comparatives de 2022, 2021 et 2020. En atteignant respectivement 80 milliards, 92 milliards et 81 milliards de mètres cubes.
Pour le seul mois d’avril 2024, les importations européennes sont tombées à 13,4 milliards de mètres cubes, soit une baisse de 2 % sur une base annuelle et de 4% par rapport au mois de mars précédent.
Les importations européennes de gaz par gazoducs ont enregistré en mars dernier leur niveau mensuel le plus élevé depuis décembre 2022. A savoir une hausse de 4 % sur un an, pour atteindre 14 milliards de mètres cubes.
Les importations au premier trimestre ont également enregistré une augmentation de 5 % à 40 milliards de mètres cubes; contre environ 38 milliards de mètres cubes au cours de la même période en 2023. C’est ce qu’indique les données périodiques suivies mensuellement par l’Unité de recherche énergétique.
Ainsi, l’augmentation des importations européennes de gaz via gazoducs au cours des quatre premiers mois de 2024 est due à une augmentation des approvisionnements en gaz russe dans la région de 21 % par rapport à la même période en 2023. De même que les quantités importées d’Azerbaïdjan ont également augmenté de 8 %, révèle le rapport mensuel récemment publié par le Forum des pays exportateurs de gaz.
Enfin, sur une base mensuelle, les approvisionnements en provenance d’Algérie ont connu une augmentation notable tout au long de 2024. Tandis que les flux de pipelines en provenance de Norvège ont fluctué; alors que la production du pays a diminué en avril dernier, en raison des activités de maintenance dans les champs.