Dans le « Classement des meilleures universités au monde 2024 », qui vient d’être publié par le Center for World University Rankings (CWUR), et qui en compte 2 000, la Tunisie y est représentée par 5 de ses universités. Autant dire qu’en dépit de tout ce qu’on dit concernant la dégradation du niveau général de l’enseignement en Tunisie, il y a encore de bonnes choses à noter.
L’Université de Tunis – El Manar, avec un score de 70,8, se classe naturellement première en Tunisie et 904ème mondiale. Elle est suivie par l’Université de Sfax classée (69,7 au 1086ème rang. En troisième position en Tunisie et 1307ème au monde, on retrouve l’Université de Monastir, avec un score de 68,6. L’Université de Carthage suit à la 4ème place en Tunisie et 1323ème mondiale, avec le score de 68.5. Enfin, l’Université de Sousse se classe au 1867ème mondial et 5ème en Tunisie avec un score de 66.3.
Sur le plan continental, l’Égypte devance l’Afrique du Sud avec 13 universités classées, suivie de l’Éthiopie avec 6, du Nigeria avec 5, la Tunisie avec 5 avons-nous dit, le Maroc avec 4, le Ghana avec 2 et le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe avec une université chacun.
Au niveau mondial, l’Université américaine Harvard se hisse à la première position avec un score de 100 (le maximum); Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de Stanford suivent en 2ème et troisième place; viennent ensuite deux universités britanniques, l’occurrence l’Université de Cambridge et l’Université d’Oxford. La Chine est parvenue à placer une université, Yunnan Agricultural University.
Quant aux critères du classement des meilleures universités du monde de CWUR, ils sont au nombre de quatre, à savoir :
- la qualité de l’éducation (25%) – évaluée en fonction de la réussite académique des anciens élèves par rapport à la taille de l’université ;
- l’employabilité (25%) – mesurée par la réussite professionnelle des anciens élèves par rapport à la taille de l’université ;
- le corps professoral (10%) – évalué en fonction du nombre de membres ayant reçu des distinctions académiques élevées ;
- la recherche (40%) – en prenant compte du nombre total d’articles scientifiques, les publications de haute qualité, l’influence et les citations.