96 Mrds de dinars. C’est le montant des crédits nets accordés par les banques à l’économie. Il faudra tenir compte des créances classées pour avoir une idée du ratio de transformation qui devrait respecter le seuil réglementaire de 120%. Il y a une marge pour encore octroyer des prêts. Le problème réside dans le manque de projets bancables.
De nos jours, les banques ne cherchent pas les affaires en croissance qui consomment des fonds de roulement, mais plutôt les affaires profitables.
Il y a aussi la problématique des garanties. C’est très compliqué de la gérer, surtout que les banquiers sont devenus sensibles à cette question. En réalité, les jeunes entreprises ou celles qui investissent dans le service avec un asset light model se trouvent coincées, car elles manquent d’actifs physiques à nantir.
Un modèle à repenser en intégralité, car il bloque le développement.
Source: BE (L’Economiste maghrébin N°894)